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Le maître Zen Takuan (1573-1645)

était le maître de nombreux escrimeurs célèbres.

Iemitsu (1604-1651), le troisième Shogun Tokugawa, reçut en cadeau un tigre offert par la cour de Corée.
Iemitsu mit au défi le maître escrimeur Yagyu Tajima Munenori (1571-1646) de maîtriser la bête.
Munenori accepta immédiatement le défi, et plein de confiance, il rentra dans la cage.
Juste au moment où l'animal s'apprêtait à bondir, il frappa le tigre rugissant à la tête avec son éventail de fer.
Le tigre recula et se réfugia dans un coin.
Takuan qui était également présent, réprimanda Munenori :
" C'est la mauvaise approche ".

Takuan, désarmé, entra dans la cage de l'animal. Lorsque le tigre se prépara à bondir, Takuan avança ses mains et caressa gentiment la face et les oreilles du tigre. Le féroce animal se calma, ronronna et se frotta afffectueusement contre le moine. "Voilà c'est comme ça que tu dois faire ! " s'exclama Takuan.

Le début est semblable à la fin

Lorsque le débutant ne sait rien des postures du corps ou du positionnement du sabre, son esprit ne s'arrête en aucun point à l'intérieur de lui même. Si un homme lui porte une attaque au sabre, il rencontre simplement le sabre sans que rien ne lui vienne à l'esprit.
Alors qu'il étudie différentes choses et qu'il apprend les diverses manières de se mettre en garde, comment tenir le sabre, sur quoi poser son esprit, ce dernier se disperse en de multiples lieux. S'il veut attaquer un adversaire, il se sent extraordinairement mal à l'aise.
Plus tard, alors que les jours s'ajoutent aux jours et que le temps passe, que s'enrichit sa pratique, ni les postures de corps, ni les manières de tenir le sabre n'encombrent plus son esprit. Il est à nouveau comme au premier jour où il n'était qu'un simple débutant qui ne connaissait rien et avait tout à apprendre.
C'est en cela qu'il est possible de dire que
" LE DEBUT EST SEMBLABLE A LA FIN...".
Il n'existe rien pour nous qui ait plus de valeur que la vie

Qu'il soit riche ou pauvre, l'homme ne pourra accomplir son destin, si la vie s'achève prématurément.
Même si cela devait lui coûter sa fortune et tous ses biens, l'homme serait prêt à acheter sa vie.
Je suppose qu'en tant qu'artiste martial, je ne me bats pas pour gagner ou perdre,
je ne suis pas concerné par la force ou la faiblesse, pas plus que je n'avance d'un pas ou ne recule d'un pas.
L'ennemi ne me voit pas. Je ne vois pas l'ennemi.
Pénétrant en un lieu où le ciel et la terre ne se sont pas encore séparés, où le yin et le yang ne sont pas encore manifestés,
je gagne rapidement et par nécessité de l'effet.